Le Gua Sha : une technique ancestrale

Le gua sha (prononcer “gwah-shah”) est une ancienne technique de médecine chinoise qui consiste à racler doucement la peau avec une pierre de jade ou de quartz. Cette pratique est utilisée depuis des centaines d’années en Asie, mais elle suscite un intérêt croissant en Occident ces dernières années en raison de ses nombreux bienfaits pour la santé et le bien-être.

Dans cette technique, l’outil de gua sha (souvent appelé “grattoir”) est pressé fermement contre la peau en effectuant des mouvements vers le haut et le bas. Ceci permet de stimuler la circulation sanguine, lymphatique et énergétique dans le corps. Le but du gua sha est d’éliminer la “stagnation”, c’est-à-dire le sang et les liquides corporels qui ne circulent pas correctement. Lorsque ces blocages sont libérés, de nombreux effets positifs en découlent.

Les bienfaits du gua sha sont étayés par des études scientifiques de plus en plus nombreuses. Des recherches montrent que cette technique ancestrale peut soulager la douleur, réduire l’inflammation, améliorer la mobilité, favoriser la guérison des blessures et stimuler le système immunitaire. Au cours des semaines qui suivent le début d’une cure de Gua Sha, quel rythme de séances faut-il respecter pour obtenir le maximum de bienfaits ?

Démarrer avec 4 à 5 séances de Gua Sha par semaine

Il est recommandé de commencer le traitement par le Gua Sha de façon graduelle, mais intensive pendant la phase initiale. En gros, on suggère un minimum de 4 à 5 séances de Gua Sha par semaine pendant les 14 premiers jours.

Les objectifs de cette fréquence au départ

Le but d’un tel calendrier serré de séances est triple. D’abord, cela permet de générer rapidement un effet d’accoutumance au massage et de mieux en cibler les gestuelles. De plus, comme on introduit une stimulation cutanée très régulière d’emblée, l’organisme réagit favorablement en activant vite ses processus d’auto-guérison. Ainsi, on enclenche plus efficacement le cercle vertueux des bienfaits du Gua Sha dans le corps et l’esprit. Enfin, en adoptant ce tempo soutenu dès le départ, on ressent généralement les premiers résultats positifs après 2 à 3 semaines : meilleur sommeil, moins de courbatures, baisse des inflammations, etc.

Ensuite ralentir à 3 massages Gua Sha hebdomadaires

Après 2 semaines de stimulation cutanée très régulière, on peut réduire un peu le rythme en passant à 3 séances de Gua Sha par semaine. C’est une cadence qui peut se maintenir aisément pendant une durée d’au moins un mois.

Les raisons de ce rythme plus espacé

Ce changement de fréquence se justifie par quelques motifs simples. Tout d’abord, malaxer la peau tous les deux jours offre plus de répit à l’épiderme qui peut alors mieux intégrer les effets du massage. Le corps n’est plus en mode « urgence thérapeutique » soutenue. C’est l’occasion pour le système interne de se caler de lui-même dans un nouvel état d’équilibre naturel mieux aligné. Enfin, ce tempo plus modéré permet de pérenniser cette routine de soins dans son mode vie sans que cela devienne une contrainte.

Une utilisation très régulière du Gua Sha pour calmer la crise

Lors d’un accès douloureux intense, qu’il s’agisse d’une migraine sévère, d’un torticolis bloqué ou encore de lombalgie invalidante, il est conseillé de stimuler la zone affectée avec l’outil de massage Gua Sha plusieurs fois par jour.

Des séances espacées de 4 à 6 heures selon la tolérance

En phase aiguë, la fréquence minimale suggérée est de 3 à 5 séances de grattage cutané par jour. Idéalement, on tentera de répéter le traitement aux 4 à 6 heures. Toutefois, chaque personne doit adapter ce schéma thérapeutique en fonction de son seuil de sensibilité personnel.

L’importance de masser jusqu’à l’apparition d’une légère rougeur

Contrairement au Gua Sha de détente habituel, le massage anticrise se veut plus appuyé et prolongé localement. Pour être efficace, il est crucial de poursuivre les manœuvres de raclage jusqu’à l’émergence d’une rougeur cutanée légère. C’est le signe que la circulation sanguine profonde est activée.

Quand ralentir la fréquence du Gua Sha apaisant

Après quelques jours : passage à 2 séances quotidiennes

Dès que l’intensité douloureuse commence à décroître, on peut diminuer la fréquence du Gua sha à 2 ou 3 soins par jour. L’essentiel est de continuer à soulager les tensions locorum jusqu’à résorption complète de la crise.

Une fois la crise résolue : retour au rythme habituel

Lorsque la poussée aiguë est complètement terminée, inutile de continuer un traitement quotidien par le massage ancestral. On reprend alors simplement sa routine de Gua Sha au rythme classique de 1 ou 2 fois par semaine. Ce suivi régulier aide à prévenir les récidives.

Ainsi, n’hésitez plus à sortir votre outil de grattage précieux lorsqu’une douleur intense vous terrasse. Prodiguez-vous plusieurs séances de Gua Sha par jour et soulagez vite ce maux grâce à cette méthode éprouvée.

Une technique naturelle de prédilection pour soulager les douleurs

Le premier grand bénéfice octroyé par le grattage cutané du Gua Sha concerne incontestablement le soulagement des douleurs, en particulier la souffrance chronique affectant le système musculo-squelettique.

Des résultats spectaculaires sur les douleurs cervicales et dorsales

De fait, de nombreuses études ont confirmé l’efficacité antalgique du Gua Sha contre les cervicalgies, dorsalgies et lombalgies. Après quelques séances, les patients observent une nette diminution des douleurs et une meilleure mobilité du cou, du dos et des lombes.

Une action ciblée contre les douleurs arthritiques

L’action anti-inflammatoire du massage Gua Sha se révèle également très intéressante dans le traitement symptomatique des rhumatismes inflammatoires comme la polyarthrite rhumatoïde ou la spondylarthrite ankylosante.

Les autres bienfaits reconnus du massage ancestral Gua Sha

Au-delà du soulagement des douleurs, le Gua Sha procure plusieurs autres profits sur la santé et la qualité de vie des patients :

  • Effets relaxants et anxiolytiques
  • Amélioration des troubles du sommeil
  • Renforcement du système immunitaire
  • Régulation de la tension artérielle
  • Harmonisation des cycles menstruels
  • Accélération de la cicatrisation cutanée
  • Atténuation de rides et cernes au niveau du visage

Ainsi, par sa nature holistique, cette thérapie par grattage de la peau se révèle somme toute très polymorphique dans ses effets bénéfiques. D’où l’incitation de plus en plus forte des thérapeutes à l’adopter en complément des traitements classiques.

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